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]]>Une exposition « Django Reinhardt, Swing de Paris » va permettre de découvrir du 05 Octobre au 23 janvier 2013 l’univers de l’une des plus grandes figures du jazz en France et du père du jazz manouche.
Après le succès de l’exposition « We Want Miles » (octobre 2009/janvier 2010) qui nécessita sa prolongation et qui fut ensuite présentée à Montréal, Sao Paulo et Rio de Janeiro, le Musée de la Cité de la musique récidive avec une exposition consacrée cette fois au « divin Manouche » et imaginée par le même commissaire, le journaliste Vincent Bessières. L’exposition a pour ambition de dévoiler tout un ensemble d’œuvres qui reflètent le brassage culturel qu’incarne la musique de Django. « Elle n’aurait pas été possible sans le soutien enthousiaste de la famille Reinhardt et de David en particulier, ce petit-fils qui aujourd’hui, sur des voies nouvelles, reprend le flambeau musical de son aïeul », tient à préciser Laurent Bayle, directeur de la Cité de la musique.
Confiée à Patrick Bouchain, qui s’est fait une spécialité des structures itinérantes, la scénographie de l’exposition est délibérément libre de tout mur. Les documents, précise Vincent Bessières, sont « présentés dans de grande tables creuses qui, tels les étals des puces ou les malles de voyage, débordent de trésors insoupçonnés. Mobile et conviviale, invitant à se retrouver atour de la guitare de Django, elle a été élaborée en hommage au guitariste qui resta toute sa vie attaché au mode de vie des siens. »
Tout au long du parcours de l’exposition, des points sonores jalonnent le cheminement du visiteur : écoutes au casque près des tables de documents, « bancs sonores » permettant une écoute prolongée dans un cadre intimiste, projections de films sonorisés dans une salle dédiée.
Publié par les Éditions Textuel, supervisé par Vincent Bessières et très richement illustré de documents et photos souvent inédits, le catalogue de l’exposition (224 pages) comprend un texte inédit de Michael Dregni, spécialiste américain de Django Reinhardt. Signalons également que L’Express, avec Classica, publie en octobre un hors-série consacré à Django sous la direction éditoriale de Vincent Bessières.
Il faut enfin savoir que l’exposition sera par la suite proposée dans une version itinérante légère aux médiathèques et lieux culturels en région ainsi qu’aux centres culturels français à l’étranger.
//www.youtube.com/watch?v=3WHQ0twHQgo
UN CONCERT EN HOMMAGE : « Swinging with Django »
Le samedi 6 octobre 2012 aura lieu à la Cité de la musique un concert ou trois groupes vont se réapproprier le répertoire du très regretté Django Reinhardt, dont on a célébré il y a quelques mois le centenaire de la naissance, via l’inauguration d’une place à Paris.
Au programme de ce concert qui va swingger : Rocky Gresset & Adrien Moignard.
En seconde partie, c’est le Angelo Debarre Gypsy Unity avec des improvisations sur les thèmes manouches de Django.
Enfin, en fin de soirée « Swinging with Django », ce sera au tour du très médiatique Thomas Dutronc de venir sur scène pour jouer à la guitare les titres virevoltant de l’immense Django Reinhardt, étendard du jazz manouche.
Source : http://www.citedelamusique.fr/ ; http://www.irma.asso.fr/
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La sixième édition du Salon de la guitare de Montréal (SGM) se tiendra du 29 juin au 1er juillet, en marge du Festival international de jazz de Montréal.
Pour l’occasion, quelque 160 exposants seront réunis au Hyatt Regency Montréal du Quartier des spectacles, dont plus de 140 luthiers acoustiques et électriques, de même que des fabricants d’accessoires haut de gamme.
Les visiteurs retrouveront sur place des centaines d’instruments différents en provenance des quatre coins de la planète. En plus d’admirer ces petits bijoux de tous les styles, ils pourront les acheter. Des ateliers et activités consacrés à la guitare seront aussi offerts.
De nombreux concerts, dont certains gratuits, seront proposés par des guitaristes de renom, notamment dans le cadre de la série Guitarissimo SiriusXM avec ses deux rendez-vous chaque soir, à la Cinquième Salle de la Place des Arts.
Voici les artistes qui monteront sur scène : Philip Catherine (29 juin, 19 h); Pierre Bensusan (29 juin, 21 h 30); Larry Coryell (30 juin, 19 h); Matt Schofield (30 juin, 21 h 30); Kelly Joe Phelps (1er juillet, 19 h); Steve Hill vs Paul Deslauriers (1er juillet, 21 h 30).
Les billets pour ces concerts seront mis en vente ce samedi, à 12 h, aux guichets de la Place des Arts, au téléphone (514 842-2112) ou en ligne (laplacedesarts.com). Plus d’information est disponible, notamment au sujet des spectacles, sur le portail du SGM (salondeguitaredemontreal.com).
Salon de la guitare de Montréal (SGM) 2012
Source Canoé.ca
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]]>Comment Bob Dylan est-il passé en un an du folk acoustique au rock électrique ? La Cité de la Musique revient sur un des virages artistiques les plus retentissants de l’histoire de la musique avec l’exposition « Bob Dylan, l’explosion rock 61-66 », qui s’ouvre mardi, jusqu’au 15 juillet.
Entre 1961 et 1966, Dylan a écrit pas moins de sept albums, qui ont révolutionné l’histoire de la musique populaire et fait de lui une star internationale.
Mais entre « Bob Dylan », son premier album publié en 1962, et « Blonde on Blonde » (1966), le musicien s’est métamorphosé. L’amoureux du folk de Woody Guthrie est devenu le chantre de la « protest song » acoustique, avant de se transformer brusquement en rock-star, adulé d’un nouveau public.
« Il se détache du mouvement folk avec des chansons beaucoup moins engagées, plus introspectives et évidemment avec une musique électrique. Ce changement a fait scandale, il a été très critiqué par le milieu du folk », rappelle Julie Benet, responsable de l’exposition réalisée en collaboration avec le Grammy Museum de Los Angeles.
Le basculement se produit en 1965, avec l’album « Bringing it all back home ». Au centre de l’exposition, les photographies de Daniel Kramer témoignent jour après jour de l’évolution de Dylan lors de cette année cruciale.
Le photographe, qui a signé quelques-uns des plus célèbres clichés de Dylan ainsi que la pochette de plusieurs de ses albums (dont « Highway 61 Revisited »), a accompagné le musicien d’août 1964 à août 1965.
Lors de leur première séance à Woodstock, il photographie un chanteur de folk à l’air encore juvénile, perché dans un arbre ou sur une balançoire.
Un an plus tard, c’est une rock-star, guitare électrique en bandoulière, qui pose pour lui dans l’immense stade de Forest Hills à New York.
Entre les deux, Daniel Kramer a fixé sur la pellicule un Dylan concentré, rieur, parfois moqueur, capturant des moments intimes avec Joan Baez, des conversations avec Allen Ginsberg ou Johnny Cash.
Pour comprendre le chemin parcouru, l’exposition consacre trois salles aux débuts de Bob Dylan, à sa période folk puis à son virage rock.
On y découvre des clichés de Robert Zimmerman, enfant au milieu de sa famille ou adolescent joufflu sur les annuaires de son lycée de Hibbing (Minnesota). Mais aussi des guitares et des vêtements portés par ses idoles : Elvis Presley, Buddy Holly, Woody Guthrie.
Le Grammy Museum a également prêté des manuscrits de Dylan et une de ses guitares, exposés avec de nombreuses archives audiovisuelles et des extraits de concerts.
Une dernière salle revient sur les liens entre Dylan et la France, où il s’est rendu pour la première fois en 1964, hébergé par Hugues Aufray.
L’exposition s’attarde en particulier sur le premier concert français de Dylan à l’Olympia, le 24 mai 1966, jour de ses 25 ans.
La Cité de la Musique a retrouvé la conférence de presse donnée par le chanteur à cette occasion et rassemblé les critiques de l’époque, partagées entre fascination pour le phénomène et incompréhension face au comportement de « diva » de Dylan.
« On l’attendait un peu comme un messager, on le présentait comme le héraut de la contestation face au Vietnam. Mais lui était déjà passé à autre chose », explique Julie Benet.
Quelques mois plus tard, le 30 juillet 66, l’épopée rock de Dylan s’achèvera encore plus brutalement qu’elle n’a commencé, par un accident de moto. Dylan ne reviendra qu’en 1968, désormais déconnecté de toutes les modes à venir.
viaLes débuts de Bob Dylan retracés à la Cité de la Musique – EXPOSITION – FRANCE 24.
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