Bernhoft
Chez lui, c’est une star. Chez nous, Bernhoft n’est rien. Et ça l’amuse. « Au moins, ici, je peux me promener dans la rue tranquillement », plaisante ce binoclard norvégien de 35 ans. Pourtant le chanteur-guitariste ne devrait pas rester inconnu bien longtemps en France avec son deuxième album, « Solidarity Breaks », qui vient de sortir, porté par le décoiffant « C’mon Talk », qui fait sensation sur Internet.
La vidéo, vue par près de deux millions et demi d’internautes, montre Jarle Bernhoft seul à la guitare construire sa chanson en direct, à l’aide d’un looper à ses pieds. Une machine qui lui permet d’empiler les sons, les voix et finalement de devenir un groupe à lui tout seul. « J’ai fait beaucoup de concerts ainsi parce que je n’avais pas assez d’argent pour payer des musiciens. Dans la vidéo, je voulais montrer ce que pouvaient donner mes spectacles quand je suis seul. On est un peu entre cirque et musique! »
Effectivement, Bernhoft se voit autant qu’il s’écoute. Ce grand dadais ne laisse pas indifférent en concert, où on observe ce blanc-bec venu du froid faire dangereusement monter la température avec un funk acoustique hérité de la musique noire américaine.
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